Pour une recherche plus rapide et pour faciliter votre visite je vous propose en début de page un petit sommaire des ancêtres et des collatéraux  déja étudiés

 

Jean Estragues Berger d'Osséja  ....... page 2

Bonaventure Obrer                                 page 3

Joseph Cordomi                                     page 4

Jean baptiste Renon                              page 5

Valentin Estragues                                 page 6

Marguerite Basséda                               page 7

Rose Campi y secasas                          page 8

Incendie St Gaudérique                          page 9

Alexandre Vial                                        page 10

Que c'est-il passé à Valcebollère ?        page 11

Michel Obrer                                          page 12

Un incroyable cousin                             page 13

ICI NOUS PARLERONS DE LA VIE DE NOS ANCETRES AUTREFOIS.

Quels métiers exerçaient-ils ? Où Habitaient-ils ? Comment vivaient -ils ? Voici les questions que l'on se pose le plus souvent sur la vie passée de nos ancêtres. Parfois nous découvrirons des choses surprenantes dont nous n'aurions jamais imaginé ? C'est ce que je vous propose de découvrir dans cette page sur la vie de nos ancêtres. 

#Valcebollère #osséja #Arles sur Tech #Gincla #Cerbère #nevian #nahuja #Ansovell #cava #perpignan #cerdagne

#estragues #obrer #Cordomi #Renon #Basseda #Campi #Vial 

 

JEAN ESTRAGUES

BERGER DE VALCEBOLLERE ET D OSSEJA 

Voici l'histoire de la vie de Jean Estragues, le grand père de mon mari, qui fut berger à Valcebollère et à Osseja. Pour le découvrir veuillez cliquer sur la photo  ci-dessous :

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Généalogie de Jean Estragues 

Arbre mixte juan estraguesArbre mixte juan estragues (404.57 Ko)

 d'après les recherches généalogiques de Florence Estraguès. 

 

 

 

 BONAVENTURE JACQUES OBRER  

" MORT POUR LA FRANCE"

 

Après une étude de la famille Obrer originaire de Dorres, village de Cerdagne des Pyrénees Orientales depuis environ 1661, et ensuite des villages environnants et après avoir étudié plusieurs branches ascendantes, et descendantes, je tiens à présent à écrire quelques lignes sur une branche collatérale descendante au sujet d'un ancêtre, un cousin de mon mari,  prénommé Bonaventure Jacques OBRER, qui a passé son enfance et sa jeunesse à Valcebollère (66 P.O) . 

RETROUVEZ  L HISTOIRE  COMPLETE DE SA VIE ET SON PARCOURS D APRES LES RECHERCHES QUE J AI PU EFFECTUE

EN CLIQUANT SUR LA PHOTO CI DESSOUS 

(de nouvelles mises a jour sont en cours  concernant la vie de Bonaventure Obrer.   A très bientôt pour les découvrir !   )

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Voici l'arbre généalogique de Bonaventure Obrer (cliquez sur le lien ci-dessous)

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Quel plaisir de voir son travail mis en avant dans un article paru dans la presse ce matin au sujet de Bonaventure Obrer, Mort pour la France et qui est également un des cousins issu de germain de mon mari. Un grand merci à M. Bertrand pour son superbe article ainsi qu'à Sylvie Fernandez pour m'avoir prévenue de sa parution. Magnifique hommage à l'Histoire ainsi qu'à tous les soldats qui se sont battus au péril de leur vie pour que nous soyons libres (ne l'oublions JAMAIS)

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Article paru dans l'INDEPENDANT LE 15 NOVEMBRE 2021

 

 

JOSEPH CORDOMI

 Je viens de découvrir un métier de mon arrière arrière grand père paternel  qui m'a surprise, car je ne connaissais pas ce métier, je n'en n'avais jamais entendu parler. 

Joseph, est le troisième fils de Joseph, Génis, Jean dit "Jean", scieur de long et cerclier et de Payrou Françoise. Il est né le 28 décembre 1848 à Arles sur Tech, dans la région du vallespir  (Pyrénées Orientales). Comme ses deux frères, il avait une profession qui m'a beaucoup intrigué. Mais quelle est cette profession ? Je vous la laisse découvrir en cliquant sur la photo ci-dessous. 

Arles sur Tech


Si vous avez des liens ou des branches communes avec la famille Cordomi du Vallespir je peux vous envoyer sur simple demande la plaquette reliée  de la vie complète des familles Cordomi pour un tarif de 30 €.Il vous suffit juste de me prouver votre filiation ou votre lien avec celle-ci. Pour tout renseignements contactez moi

JEAN BAPTISTE RENON 

Jean baptiste RENON  est un de mes ancêtres maternel, il est le fils d'Estienne RENON  et de Catherine née JALIBERT. Il est né le 24 juin 1761 dans un petit village de la Haute vallée dans l'Aude. il était aussi voiturier. 

Mais qu'est ce qu'un voiturier à cette époque là  ? Pour découvrir sa vie et son métier cliquez sur la photo ci-dessous 

   Gincla scierie

D'où vient l'origine de la famille Renon ? Ont-ils toujours vécu dans le même village ? Et surtout quel était leur métier ? Voici ci-dessus un extrait de la vie d'un membre de cette famille.

Retrouvez leur vie complète d'après les recherches que j'ai entreprises depuis plusieurs années en me contactant par mail : geneaflo66@gmail.com.

 

 

VALENTIN ESTRAGUES 

Valentin Estragues est un ancêtre énigmatique avec beaucoup de mystères. Son métier était Colporteur. Mais qu'allons nous découvrir sur la vie ? Nous le saurons en cliquant sur la photo ci-dessous : 

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MARGUERITE BASSEDA

Marguerite est la fille de Guillaume Basséda et de Gertrude Girvès des propriétaires de Nahuja, village de cerdagne. Qui est Marguerite et  où habitait-elle ? Quelles sont ses origines ? Vous pourrez le découvrir en cliquant sur la photo ci-dessous : 

#cerdagne  #nahuja  #valcebollère #basseda  #osséja  #pyreneesorientales #catalogne 

Nahuja

ROSA CAMPI Y SECASAS

(Grand mère maternelle de mon mari)

Rosa campi y secasas copie

1883- 1963

Voici le fruit de mes recherches, un travail de longue haleine, depuis de très longues années sur l’histoire de la vie des familles Campi d' Espagne. Les difficultés que j’ai pu éprouver en réalisant cette biographie sont venues principalement des noms et  prénoms de ces familles qui sont tous similaires, en effet si on observe bien l’arbre généalogique on s’aperçoit que tous s’appellent presque pareil (soit José, Barthélémy et Isidore entre autres pour les garçons, et Maria, Rosa et Térésa pour les filles) et ont aussi bien souvent la même profession celle de laboureur. Toutes ses familles sont  porteuses du même patronyme celui de Campi, mais sommes nous cousins ? Nous le saurons en découvrant l’histoire de la vie des familles Campi.

Le patronyme Campi est originaire d'Italie mais on retrouve aussi des Campi  en Corse, puis certaines familles ont migré vers l’ Espagne et bien sûr en France, en Seine Maritime, et le Calvados, le Gers, l’Ariège et bien-sûr dans les Pyrénées Orientales.

Je n’ai pas pu pour l’instant trouver le lien qui unit ses familles, mais des recherches sont toujours en cours. Concernant les familles de Seine Maritime et du Calvados, je n’ai pas trouvé beaucoup d’informations, sinon que ces familles là étaient des familles de tisserands et de fileurs et aussi de simples cultivateurs.Ces familles se déplaçaient et voyageaient beaucoup à ses époques là. Parfois même, elles n’hésitaient pas à quitter leur pays pour s’installer dans un autre pour au moins un an ou plus, certaines y restaient, d’autres repartaient, et d’autres ont continué leur chemin pour arriver, comme c’est le cas pour nous, en Espagne.

Je n’ai pas trop d’informations à son sujet sinon que Rosa nait à CAVA, village rattaché et dépendant d’Ansovell, dans la Province de Lérida en Catalogne, le 20 juillet 1883. J’apprend qu’à l’âge de 16 ans, d’après les seules listes de recensement de 1900, elle vit seule et est inscrite en tant que chef de famille. Il semblerait qu’elle n’ait pas de frères et sœurs, ou bien sont ils peut être plus âgés qu’elle et ont déjà quitté le domicile familial. Les parents ne sont pas mentionnés, dans ces listes. Il est quasi certain qu’ils ne sont pourtant pas décédés. Ils restent introuvables. Où peuvent-ils bien être ?  

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recensements ansovell 1901

J’ai retrouvé une petite trace de son père Joseph, qui est venu travailler en 1886 à Estagel, Rose avait alors 3 ans. Il est venu sans son épouse restée à Cava pour s’occuper de sa fille. C’est alors que je découvre qu’il habite et qu’il travaille avec un certain Campi Michel cultivateur marié avec  Marie dite « Anna » Secasas, et un autre cultivateur Bonaventure Campi et son épouse Marguerite Circan originaire de Saillagouse. Y –a t-il un lien avec ses autres Campi ?

Après de multiples confusions et des années à chercher, j’ai enfin trouvé la solution, au début je pensais que tous étaient frères ou cousins, car les Campi étaient des familles nombreuses, mais je n’arrivais pas à comprendre, car ça ne correspondait pas avec les dates de naissance des enfants. Jusqu’au jour où je suis tombée sur des informations concernant l’épouse de Michel Campi, Anna Secasas, et à ma grande surprise je me suis rendue compte qu’elle n’était autre que la sœur d’Antonia Campi Secasas l’épouse de José, car elle aussi est née à Cava. Par conséquent José Campi et Michel Campi étaient beaux frères. Et Bonaventure alors ? Toujours d’après les recherches, il se trouve que Bonaventure est le frère de Michel.

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Village de Cava, province de Lérida (Espagne). Photo prise par M. Estragues 

En consultant les registres hypothécaires, j’ai découvert que Michel et Bonaventure sont les fils de Barthélémy Campi et Marie PORTA, Barthélémy étant un petit fils d’Ysidro Campi et de Marie Vergès. Voila le lien qui unissait ces familles.

Michel et Anne Campi habitaient rue Lafayette à Estagel, puis ont déménagé et ont habité en 1901 au boulevard de la promenade. On les retrouve à la rue du château fort en 1906. Il semblerait que ce couple soit venu à Estagel vers 1882-1883 puisque leur premier enfant y naît en 1883, même année de naissance que Rose Campi. Ensuite naitra en 1885 leur deuxième fils Bonaventure. Il semblerait aussi que Michel soit décédé vers 1906, puisqu’on retrouve Anne domiciliée seule avec ses deux fils.

Quant à Bonaventure son frère, il vivait avec son épouse à la rue Kléber. Le couple aura une fille née en 1899, qu’ils appeleront Joséphine. Eux aussi déménageront et habiteront en 1901 dans le quartier de la promenade certainement à coté de son frère Michel, puis à la rue du fort.

Plus tard Rose se mariera et aura cinq enfants dont une fille qui sera la mère de mon mari. 

Voila pour ce résumé biographe sur la vie de mon ancêtre, si toutefois vous constatez un lien de parenté n'hésitez pas à me le faire savoir. Je peux aussi vous faire parvenir un livret généalogique relié détaillé sur les campi d'Espagne pour un montant de 30 €. 

A bientôt pour de nouvelles biographies !

Pour vous remercier de votre visite, je vous présente une vidéo amateur réalisée l'an dernier lors d'une balade sur les traces de nos ancêtres à Cava. En parcourant la vidéo vous découvrir au fond sortant de la montagne le village d'Ansovell. A voir lors d'une prochaine visite ! 

UN TRAGIQUE EVENEMENT A SAINT GAUDERIQUE 

Dans cette rubrique nous ne parlerons pas cette fois de la vie  d'un ancêtre mais d'un terrible évenement qui a eu lieu en 1934 dans le quartier Saint Gaudérique. 

En parcourant  la presse de 1934 pour des recherches familiales, je viens de découvrir un article  qui m’a bouleversée. En effet je suis doublement touchée par cet évenement, par ce qui c’est passé et qui est horrible, mais aussi parce que c’est un endroit que je connais personnellement pour y avoir vécu pendant de nombreuses années lorsque j’étais jeune, sans être au courant de ce qu’il venait de s’y passer quelques années auparavant

Nous sommes le  7 décembre 1934, dans un quartier de Perpignan qui n’était encore qu’une « Banlieue de Perpignan » bien connu des perpignanais qu’on appelle Saint Gaudérique.

Ce jour là avait lieu une représentation cinématographique organisée par M. Kerwich directeur de cinéma ambulant, qui pour l’occasion  avait loué à M. Vila une grange afin que cette séance de cinéma puisse se déroulait pour le mieux du monde. Tout se passait pour le mieux du monde jusqu’au moment  où arriva une véritable tragédie. Voici le récit de M. Badié témoin de cette soirée :

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Le petit parisien 8 décembre 1934

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Le petit parisien 8 décembre 1934

Mais malheureusement cet incendie a fait de nombreuses victimes, des enfants et des femmes certainement venues accompagner leur enfants. Ce fut une véritable horreur pour toutes ces familles. On ne parlait que de ça dans les journaux locaux et nationaux . On trouve notamment celui-ci paru dans le journal « Le peuple »

Journal le peuple 8 decembre 1934

journal "Le peuple " du 8 décembre 1934

On note à présent 16 morts (Cliquez sur l'article pour une meilleur lecture ) 

Journal le peuple 8 decembre 1934 suite et fin

journal "Le peuple " du 8 décembre 1934

Les victimes continuent encore 

Article explicatif incendie le petit parisien 8dec 1934 1

Le petit parisien 8 décembre 1934

On apprend même que l'opérateur est aussi blessé 

Le peuple 8 dec 1934

journal "Le peuple " du 8 décembre 1934

Puis on nous informe d'un 17eme décès 

Le peuple 8 dec 1934 suite et fin

journal "Le peuple " du 8 décembre 1934

Des dons et des secours se sont organiser pour aider les familles des victimes

Article l excelsior du 9 decembre 1934 copie

Journal l'excelsior du 9 décembre 1934

Arrestation du projectionniste 

Le grand echo du nord de la france 04011935  

Le grand écho du nord de la France 4 janvier 1935

Epilogue incendie journal le populaire 15 mars 1935

Le populaire du 15 mars 1935

Ainsi donc ce drame s'est déroulé dans le quartier où je suis née et où j'ai passé toute mon enfance. Personne n'en a jamais parlé peut être par pudeur ou par respect pour ces familles ou peut être pour qu'elles n'aient pas à se remémorer cet horrible jour du 7 décembre 1934. Même si je n'ai pas connu ces victimes, toutes mes pensées vont vers elles, et qu'elles reposent en paix ! 

 

ALEXANDRE VIAL

Alexandre Jacques Vial, un des ancêtres de ma branche paternelle directe puisqu’il est mon arrière grand-père.

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1881-1944

Alexandre Jacques Vial est né le 28 mars 1881 à Perpignan dans le département des Pyrénées Orientales, plus précisément dans un quartier que l’on appelait alors « banlieue de Perpignan » et qui se localisait à Saint Gaudérique. Il est le second fils de Jacques Vial, et de Elisabeth Olivé mariés à Corbère depuis 6 ans.

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Naiss alexandre vial

Les parents d’Alexandre étaient de conditions assez modestes, son père Jacques tout d’abord était granger ou métayer au mas Comte, c’est-à-dire qu’il tenait une ferme proche de Perpignan, mais la condition était alors de partager le produit de la récolte avec le propriétaire. Sa mère, Elisabeth était ménagère c’est-à-dire qu’elle s’occupait du travail de la maison et de ses enfants. Ensuite le couple sera domicilié dans une métairie sur la route de Canet dont le propriétaire d’appelait Milfort. C’est d’ailleurs dans cette ferme que va naitre en 1877 leur premier fils prénommé Jacques qui sera berger et qui décédera à l’âge de 33 ans.  

Puis le couple se déplace à Saint Gaudérique où va naitre Alexandre.  Il y passera sa jeunesse et une partie de sa vie.

Je ne dispose que de très peu d’élements pour connaitre le lieu de décès de ses parents, mais on suppose facilement que c’est à Perpignan.

Plume et encre

 Il y avait un dicton catalan qui appelait les habitants de Saint Gaudérique  " Poble de la rapigne" (les gens /habitants de la fauche), car disait-on, ils allaient la nuit dans les vignes en période de vendanges, sachant qu'ils ne trouveraient pas le propriétaire de celle -ci,  faucher le raisin dans les vignes, afin de faire leur propre vin. On disait aussi "A Sant Galdric fan vi de lluna" , c'est à dire qu'ils faisaint le vin de lune (la nuit) avec la lune. D'ailleurs on trouve parait-il le nom d'une cuvée produite par une société viticole qui porte le nom "vi de lluna" (vin de lune)

Perpignan cassini

Alexandre n’a pas connu ses grands parents paternels car ceux-ci sont décédés quelques années avant sa naissance, quant à ses grands parents maternels je n’ai retrouvé aucune trace de leur décès pour le moment, mais les recherches continuent.

A l’âge de 20 ans, comme tous les jeunes de son âge il est convoqué pour le tirage au sort dans les listes cantonales sous le numéro 130 en vue du service militaire. Le tirage au sort déterminait celui qui devait partir ou celui que ne partait pas, les numéros les plus bas étant réputés « bons pour le service »

C’est en 1902, qu’il est incorporé au 122 ème R.I (régiment d’Infanterie ) en tant que soldat que 2 éme classe sous le matricule 1621. D’après sa fiche de signalement on apprend qu’ Alexandre était brun aux yeux bleus, qu’il avait le front découvert, le nez mince et qu’il avait le visage ovale. On apprend aussi qu’il mesurait 1m 68. En 1905, il passera au 142éme R.I jusqu’en 1906.

Puis de retour dans son département, il fait la rencontre d’une jeune fille originaire d’Arles sur Tech Antoinette Marie CORDOMI qu’il va épouser le 25 mai 1909,  il a 28 ans et sa jeune épouse a 22 ans. La célébration du mariage aura lieu a Arles sur Tech en présence des parents et des témoins : Jean MARTY entrepreneur âgé de 33 ans beau-frère de l’épouse domicilié à Thuir, Sennen Bizern, charcutier âgé de 26 ans, Joseph RUDELLE, limonadier 28 ans et Joseph FOURNIOL, pharmacien âgé de 59 ans.

En 1910, le couple part vivre à Perpignan dans le quartier Saint Gaudérique et cette même année va naitre leur premier enfant, un fils qu’ils appeleront Joseph,  l’année suivante en 1911 naîtra leur second enfant un autre fils qu’ils prénommeront Alexandre.

Quatre années plus tard, il est rappelé sous les drapeaux par décret de la mobilisation générale du 2 août 1914, car la première guerre mondiale éclate. Elle sera violente. Alexandre part pour le front  combattre contre l’Allemagne. Il fera parti du 80eme R.I.

En 1915 il combattra à Tahure dans la Marne. La photo nous montre des soldats qui faisaient partis de son régiment à Tahure

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Et c’est précisément dans ce camp (ci-dessous) qu’il fut prisonnier de guerre le 31 octobre 1915 avec beaucoup d’autres soldats. Un terrible choc pour tous ces valeureux combattants. Peut être qu’Alexandre figure sur la photo qui sait ?  

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Heureusement malgré ses combats intenses et violents et de nombreuses pertes de soldats, il en est revenu vivant mais en gardant quelques séquelles, comme une sclérose pulmonaire qui plus tard se transformera en troubles pulmonaires. D’autres de ces camarades porteront aussi des traces indélébiles de cette horrible guerre, des traumatismes psychologiques et d’autres seront amputés.

La guerre terminée, Alexandre rentre chez lui à Perpignan. En 1920, naitra son troisième enfant, une fille qu’ils appeleront Françoise.

En 1924, la famille quitte Saint Gaudérique et s’installe au 6, rue du Théatre toujours à Perpignan.

La vie d’Alexandre a été tourmentée par les deux guerres mondiales qui ont du lui laisser des mauvais souvenirs. Peut être n’en a-t-il jamais parlé à ses proches tellement il ne voulait plus en entendre parler. Il décédera le 5 janvier 1944 à Perpignan à l’âge de 62 ans son épouse Antoinette décédera le 5 avril 1951, elle avait 64 ans.

Ce sont toutes les maigres infos que je puisse avoir concernant mon arrière grand père. A bientôt pour la vie de nouveaux ancêtres ! 

Mais que s’est –il passé à Valcebollère ?

D'après un article paru dans la "Dépêche" du 17 novembre 1883

"Un incendie a éclaté le 9 novembre 1883 à Valcebollère dans une grande située au hameau du Puig commune de Valcebollère appartenant à Isidore Obrer.
Les secours apportés en toute hâte n’ont pu préserver l’immeuble de l’incendie, qui est devenu en quelques instants la proie des flammes.
Outre les pertes matérielles qui s’élèvent à 8 549 francs environ, on a déplorer la mort du nommé Pastouret, d’origine espagnole, à qui on donnait habituellement asile, dont on a retrouvé le cadavre après l’incendie, et qui a été brûlé vif pendant son sommeil.
L’immeuble était assuré à la compagnie la Nationale pour la somme de 11 200 fr. La malveillance est étrangère au sinistre".

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Suite de l'incendie de Valcebollère

Après la terrible tragédie qui a touché "Le Puig" par le décès de "Pastouret", comment en savoir plus  sur cette pauvre victime qui a péri dans les flammes ! Les recherches généalogiques nous en apprendront davantage. Si cette histoire  vous intéresse et si vous êtes impatients d'en savoir plus, n'hésitez pas à me contacter. A bientôt ! 

 

douaniers et contrebandiers

MICHEL OBRER

1789- 1857

Fils ainé de Pierre Obrer et de Mariangela GIRAUT, il naît en 1789 à Bellver de Cerdanya. Il sera brassier puis laboureur et propriétaire .

A la suite d'une malencontreuse mésaventure, ayant perdu ses biens et sa propriété qu'il possédait à Bellver, il vient s'installer dans un petit hameau situé à Valcebollère en Cerdagne Française, appelé "Le Puig".  Il faut savoir qu'à l'époque Valcebollère qui comprenait deux hameaux, l'un dit Mascareil et l'autre dit le Puig dépendait de  la commune d'Osséja.

Tous ses frères et soeurs sont restés à Bellver dont un de ses frères Joan Obrer, pharmacien de Bellver qui sera aussi maire de ce village, plus tard un de ses fils prendra le flambeau de son père et exercera son métier à Bellver et des années plus tard, c'est à la Seu d'Urgel que ses descendants feront souche. Ses familles se disperseront au fils des années soit à Barcelone, soit en Cerdagne française.  

Sa mésaventure vous sera racontée très bientôt ! 

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Bellver (Espagne ) 

C'est donc à  Osséja, qu' il fait la connaissance d’une jeune fille, originaire de Toses, (commune de la Cerdagne espagnole, dans la provinde de Lérida), appelée Florentine PORTES. Elle était la fille de Barthélémy PORTA et de Rose Bernadas et l’épouse le 12 janvier 1815. Michel est alors âgé de 26 ans et son épouse est mineure, elle n’a que 17 ans, en présence de leur témoins, François Marti, François Bagaria, Antoine Maury et Pierre Baillès, amis et certainement voisins du couple et tous les quatres sont domiciliés à Osséja. Ensuite ce couple part vivre aussi à la ferme du hameau (Valcebollère).

Ce couple aura dix enfants, les deux premiers, des filles naîtront à Osséja, et les autres naitront à Valcebollère. 

Michel décède le 25 janvier 1857 dans sa maison à 6 heures du matin. Il était âgé de 68 ans.

En 1856, selon la liste des recensés de la commune, il était devenu aveugle.

Ce sont ses voisins, Baillès Pierre et Joseph Iglésis  qui ont déclaré son décès à la mairie. Son épouse Florentine décède aussi dans sa maison le 24 juin 1857 soit cinq mois après son mari, c’est son fils Michel ainsi que son voisin Iglésis Pierre qui ont déclaré son décès. Peut être est ce une épidémie de grippe qui les a emporté ?

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UN INCROYABLE COUSIN 

Je viens de découvrir un ancêtre d'une branche collatérale à la mienne, un cousin lointain, Joseph (Eudal, Abdon) de la Trinxeria. Il nait le 8 juillet 1637 à Prats de Mollo dans le Vallespir. Il est le fils de Manuel (Emmanuel Mickael Franciscus) dit Manuel, négociant à Prats de Mollo et de Magdalena Anglada originaire de Prats de Mollo. Mon lien de parenté avec ce charmant cousin vient de sa grand mère Monserrada Saguer épouse de Guillem de la Trinxeria, qui est la soeur de mon ancêtre Maria Saguer qui a épousé Joan Vial aubergiste du Tech. 

Telechargement

Il ne sera pas qu'un simple fermier, et aura un parcours considérable et il deviendra le héros de la révolte du sel. En 1661, le roi Louis XIV instaure la gabelle (un impôt sur le sel). En 1666, les gabelous (préposés chargés de collecter cet impôt) ayant trouvé dans la maison de Joseph beaucoup plus de sel que ce qui était autorisé lui firent payer une amende de 25 livres. Joseph en offre alors 33. Mais cette générosité irrita ces gabelous qui lui demandèrent alors 66 livres. Joseph indigné décide de se révolter et c'est alors qu'il crée un mouvement de révolte. De nombreux villageois, appelés d'abord les Miquelets, puis plus tard les Angelets le rejoignent et c'est alors que va se créer la guerre du sel dans tout le Vallespir. Beaucoup perdront la vie lors de l'attaque contre les gabelous, les survivants partent se refugier à Céret. .. Pendant de nombreuses années Joseph a résisté contre cet impôt dans presque toute la région. ... En 1671, il part se réfugier à Olot (Espagne) et s'engage dans l'armée espagnole. Il sera anobli par le roi Carlos II le 12 janvier 1682 et finira Colonel. Cet incroyable cousin décèdera le 14 mai 1694 à Barcelone des suites de colites néphrétiques.

C'est dans cette ville de Catalogne que sa descendance fera souche. Sa maison deviendra un musée qui se visite actuellement appele "Museu Trinxeria"

https://visitmuseum.gencat.cat/.../casa-museu-can-trincheria

 

 

 

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