J'ai le plaisir de vous informer de la sortie de mon 1er livre que j'ai co-écrit avec mon amie Mylène Casals :
Il relate la vie d'ancêtres ayant vécus autrefois en Cerdagne, et qui pour certains ont eu une destinée favorable et ont fait fortune, et d'autres qui ont laissé des secrets jamais revélés
N'hésitez pas à vous le procurer et pour en savoir plus cliquez sur la photo ci-dessous.
vous le trouverez :
- Sur le site de notre maison d'édition en cliquant : ici
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- Vous le trouverez aussi, mais aussi à la maison de la presse à Font-Romeu, et à Carrefour Market d'Ur
Nos ancêtres avaient des coutumes et des traditions qu'ils respectaient et qu'ils n'auraient râté pour rien au monde. Certaines ont disparus, d'autres existent encore. Nous allons en découvrir quelques unes. Pour les découvrir il vous suffira de cliquer tout en bas de la page sur la flèche de droite.
LA VEILLEE
La plus populaire de toutes les traditions. A l'heure des technologies informatiques et l'évolution des moeurs, parler de ce qu'était une veillée semble bien dérisoire. Pourtant autrefois c'était bel et bien une incontournable coutume. C'était une réunion des habitants du village qui se réunissaient les uns chez les autres et on discutait le soir du travail de la journée,des souvenirs d'autrefois, de la chasse, de la guerre, ou du service militaire etc... Je vous propose une vidéo qui résumera en quelques minutes comment se passaient les veillées de nos ancêtres.
Une des plus belles traditions que respectaient nos ancêtres était " La veillée de Noel"
Comment se déroulait une veillée de Noël autrefois ? … Vous verrez que les choses ont beaucoup changés depuis l’époque de nos grands parents (et même de nos arrières grands parents).
Autrefois, les traditions chrétiennes étaient très respectées. Et la nuit de Noël n’était pas qu’une fête familiale… On attendait l’heure de se rendre à la messe de minuit en famille, devant l’âtre.
Les grands parents racontaient des histoires (des légendes souvent). Les enfants chantaient Noël. On faisait des jeux et des devinettes.
Juste avant d’aller à la messe de minuit, la famille prenait une collation (maigre car on est en période de jeûne quand même). Le repas de Noël était pris après, au retour de la messe. En Provence, le gros souper (repas maigre mais copieux) se prenait avant la messe.
La bûche.
Ici, nous parlons de la bûche de bois, pas de la bûche pâtissière.
Elle avait une grande importance. Aussi, allait-on la couper dans les bois en famille. Il fallait choisir un gros tronc en bois dur qui puisse brûler 12 jours (de Noël aux Rois) sans s’éteindre.
Après l’avoir choisie et coupée, on la décorait de feuillages et de rubans, puis on la transportait à la maison.
Elle était bénie par le chef de famille puis allumée par le plus jeune et le plus âgé de la maisonnée.
On gardait précieusement les cendres de cette bûche…
Cette tradition dura du 12ème au 19ème siècle. Elle disparu peu à peu et fut remplacée par une petite bûche en bois décorée de bougies que l’on mettait au centre de la table du réveillon, puis par la pâtisserie que l’on connait bien.
Les cadeaux.
La mode des cadeaux de Noël date de la fin du 19ème siècle. Les filles recevaient alors des jouets en rapport avec leur futur rôle de maîtresse de maison. Les garçons recevaient des soldats de plomb, des trains ou des jeux d’adresse. Dans les familles moins aisées, on recevait des friandises (biscuits, pains d’épices), la fameuse orange de Noël et parfois un jouet de fabrication artisanale.
Peu à peu les cadeaux de Noël remplacèrent les étrennes…
Anecdotes.
Le jour de Noël on ne travaillait pas. Les animaux de trait devaient se reposer.
Lors de la Grande guerre, il y eût une trêve car « la nuit des merveilles » les armes doivent se taire.
Les arbres de Noël caritatifs datent du 19ème siècle.
Dans les familles, on gardait la part de Dieu au cas ou un pauvre viendrait frapper à la porte.
Et maintenant alors?
Il y a moins cet esprit de Noël maintenant qu’il y a quelques années, dans le sens où les préparatifs occupaient vraiment toute la famille avant… Néanmoins, le réveillon est toujours une fête familiale. On mange toujours plus tard qu’à l’accoutumée. On déguste des plats de fêtes.
Certaines familles vont toujours à la messe de minuit, même s’il est de plus en plus rare qu’elle ait lieu à cette heure là. En effet, pour des raisons de praticité et pour que les prêtres puissent en célébrer plusieurs dans la soirée, elle est souvent dite en début de soirée.
Les enfants déposent toujours leurs chaussures au pied du sapin. On s’échange toujours des cadeaux (qui sont apporté par le Père Noël, il va s’en dire). Dans certaines famille on ouvre les cadeaux à minuit. Dans d’autres, on les ouvre le lendemain matin…
L'épiphanie est une fête religieuse qui remonte aux années 150 (J. DEMARTHON/AFP). Son origine de l’Épiphanie est très ancienne, encore plus ancienne que Noël.
On trouve trace de cette fête célébrée dès les années 150 en Orient. L’introduction de la fête de Noël en Occident au IVe siècle, vers 336, va changer quelque peu la donne. Avec Noël, c’est la naissance du Christ que les Chrétiens d’Occident se mettent à célébrer les 25 décembre. L’Épiphanie devient pour eux une fête de l’adoration des mages que la tradition appellera Gaspard, Melchior et Balthazar.
En Occident, la fête de l’Épiphanie, tout comme celle de Noël, fait partie de ces célébrations du solstice marquant le changement de cycle solaire de l'année et où les divinations sont à l'honneur. Le solstice d’hiver, qui annonce le rallongement des jours et la renaissance de la Lumière, est une période où l’accent est tout particulièrement mis sur le partage et la générosité, et qui prend fin le 6 janvier.
Si l’Épiphanie a une origine religieuse, la coutume du partage de la galette est différente. L’origine de cette pratique est bien plus difficile à établir, mais elle n’est pas sans rappeler le festin des Saturnales romaines, qui avaient lieu elles-aussi aux alentours du solstice d’hiver.
En effet, lors de cette fête populaire, place était faite à un roi de fantaisie élu par le hasard (par des dés ou des osselets)… Pour celui qui était désigné, c’était un signe annonciateur d’une année de bon augure.
Le caractère pacifique, aimable et joyeux de ce repas était loin d’être outrancier comme le seul mot de Saturnales le laisse entendre aujourd’hui. On revivait l'âge d'or, où tous les hommes étaient égaux.
Ainsi, l'autorité des maîtres sur les esclaves était suspendue le temps de la fête, et ces derniers pouvaient alors être invités à table.
Le partage de la galette est attesté au Moyen-Âge.Le tirage du roi et le partage de la galette étaient déjà connus au bas Moyen Age (vers 1311). Cet usage s’observait même à la table des rois. Qu’ils soient "ronds comme le soleil", fourrés de frangipane ou de compote de pommes au nord de la Loire, ou briochés en forme de couronne au Sud, les gâteaux à fèves portaient des noms qui variaient selon les régions.
En Champagne-Ardennes, on parlait de gâteau à la Chaudière, de tourte des Rois ou royaume (en forme de couronne et orné de fruits confits) en Provence, en Languedoc et en Aquitaine, de pogne ou épogne dans le Dauphiné, de galfou ou garfou en Gascogne et en Béarn, de galette des Rois en Limousin, en Normandie, de galette de l’Epiphanie ou des Rois en Ile-de-France. En Alsace, on partageait les Dreykönigskuchen et royaumes.
À Montpellier, à la fin du XIXe, le gâteau des Rois fait par les boulangers ressemblait à un "pain de munition" (boule de pain que l’on distribuait aux soldats) en plus léger, bien levé, d’un beau jaune safrané à l’intérieur et parfumé à l’eau de fleur d’oranger. Collé dessus sans dévoiler son emplacement, un petit cœur en papier blanc indiquait qu’il y avait une fève à l’intérieur.
Certaines marchandes le décoraient d’une fleur en papier piquée sur le dôme. Elles proposaient ce gâteau sur les marchés en criant : "Une fleur !"
La fève, aujourd’hui de porcelaine (parfois en métal ou en plastique), était autrefois une vraie fève-légume. Étant l’une des premières graines comestibles à pousser au printemps, la fève qui, comme l’œuf, porte en elle-même son embryon, devint très tôt symbole de vie.
C’est en Saxe que les premières fèves représentant des baigneurs (poupons nus) sont apparues – en 1874, dit-on (la date est contestée) – et les pâtissiers parisiens remplacèrent bientôt les fèves de la galette des Rois par ces petits poupons. Fabriqués en Allemagne puis à Limoges, les modèles polychromes se sont multipliés : bébés emmaillotés, symbole de fécondité par excellence, rois, reines, porte-bonheur (chiffre 13, trèfle à quatre feuilles, fer à cheval), animaux…
Au début du XXe siècle, les fèves publicitaires firent leur apparition à la suite d’un dénommé Lion, propriétaire parisien d’une boutique au coin de la rue de la Lune et du boulevard de Bonne-Nouvelle, qui eut l’idée d’une fève de porcelaine en forme de pleine lune portant son nom et son adresse au dos.
On prépare traditionnellement des crêpes à la Chandeleur.
La Chandeleur est toujours fêtée dans les églises le 2 février même si l'on connaît surtout la Chandeleur en tant que jour des crêpes. La tradition attribue cette coutume au pape Gélase 1 qui faisait distribuer des crêpes aux pèlerins qui arrivaient à Rome mais on peut voir dans cette cérémonie la coutume des Vestales qui lors des Lupercales faisaient l'offrande de gâteaux préparés avec le blé de l'ancienne récolte pour que la suivante soit bonne. À l'occasion de la Chandeleur, toutes les bougies de la maison devraient être allumées. La tradition demande aussi de ne ranger la crèche de Noël qu'à partir de la Chandeleur, qui constitue la dernière fête du cycle de Noël.
On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l’hiver sombre et froid.
Il existe encore de nos jours toute une symbolique liée à la confection des crêpes. Une tradition qui remonte à la fin du ve siècle et liée à un rite de fécondité, consiste à faire sauter les crêpes de la main droite en tenant une pièce d'or dans la main gauche, (par exemple un louis d’or) ou à défaut une monnaie, afin de connaître la prospérité pendant toute l’année, il s'agit de faire en sorte que la crêpe atterrisse correctement dans la poêle. On dit aussi que la première crêpe confectionnée doit être gardée dans une armoire et qu’ainsi les prochaines récoltes seront abondantes. Il est parfois précisé qu'il s'agit du sommet d'une armoire et que la crêpe est alors réputée ne pas moisir et éloigner la misère et le dénuement.
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chandeleur
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MARDI GRAS ET CARNAVAL
Mardi gras est une période festive, qui marque la fin de la « semaine des sept jours gras » (autrefois appelés « jours charnels »). Le Mardi gras est suivi par le Mercredi des cendres et le carême, où les chrétiens sont invités à « manger maigre » en s'abstenant de viande.
Elle se situe donc juste avant la période de jeûne, c'est-à-dire — selon l'expression ancienne — avant le « carême-entrant », ou le « carême-prenant ». Les « sept jours gras » se terminent en apothéose par le Mardi gras, et sont l'occasion d'un défoulement collectif. L'esprit de jeûne et d'abstinence qui s'annonce est momentanément mis entre parenthèses avec le carnaval.
La date de Mardi gras est mobile par rapport au calendrier grégorien (calendrier usuel qui suit le mouvement du soleil et les saisons).
Elle est associée à la date de Pâques, située le premier dimanche qui suit la pleine lune après le 21 mars, toujours comprise entre le 22 mars et le 25 avril. Ainsi, le Mardi gras est toujours fixé entre le 3 février et le 9 mars ; soit juste avant la période de carême, c'est-à-dire 41 jours + 6 dimanches, soit finalement 47 jours avant Pâques.
Les deux jours précédents étaient jadis appelés Dimanche gras et Lundi gras. Au XVIII e siècle, le premier jour gras était le Jeudi gras.
Festivités
Les festivités associées au carnaval précèdent, dans la tradition chrétienne, l'entrée dans le carême pendant lequel le chrétien mange « maigre », en s'abstenant notamment de viande ou de mets recherchés le jour du Mercredi des cendres, marquant l'entrée du carême. L'abstinence (ne pas manger de la viande) est alors observée tous les vendredis de l'année et avec une attention particulière les vendredis de carême.
Le mot « carnaval » dérive du latin médiéval carne levare, signifiant « enlever, retirer la chair », c'est-à-dire concrètement supprimer sur la table durant toute la période du carême la viande ou, autrement dit, le « gras ».
Mardi gras, populairement, est aussi le jour où :
On déguste les crêpes et les fameux beignets vosgiens de carnaval.
Les enfants se déguisent et/ou demandent aux voisins dans les villages des œufs, du sucre, de la farine, etc., pour confectionner des gâteaux ou des crêpes qui sont mangées en fin d'après-midi.
C'est surtout le temps fort du carnaval là où il est fêté.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mardi_gras
le 1 er avril
Un poisson d’avril est une plaisanterie, que l’on fait le 1er avril à ses connaissances, à ses amis et sa famille. Il est aussi de coutume de faire des canulars dans les médias, aussi bien presse écrite, radio, télévision que sur Internet.
Pour les enfants, il consiste à accrocher un poisson de papier dans le dos des personnes dont on veut se moquer. « Poisson d’avril ! » est aussi l’exclamation que l’on pousse une fois qu’une des plaisanteries est découverte.
Une première explication relie le poisson d'avril à la Pâques qui marque la fin du jeûne du carême, le poisson prenant une place alimentaire importante à cette période
Les Égyptiens et les Perses s’en offraient déjà pour célébrer le retour du printemps, du renouveau, de la renaissance. Juifs, avec Pessa’h et Chrétiens célèbrent les fêtes de Pâques. Date de l’exode hors d’Egypte pour la religion juive, résurrection du Christ, pour la religion chrétienne, Pâques est bien le symbole de la renaissance et du renouveau.
Mais pourquoi l'oeuf ? Tout s’explique par le Carême. Cette période de jeûne de 40 jours pendant laquelle, autrefois, les chrétiens ne s’autorisaient qu’un seul repas par jour, le soir, sans viande, ni œuf, ni laitage, ni vin.
Mais pendant cette longue période, les poules ne cessaient de pondre pour autant. L’œuf, en abondance devenait alors le cadeau idéal à s’offrir en fin de Carême, soit le jour de Pâques.
Nous l’aurons bien compris, s’offrir des œufs à Pâques était le moyen le plus pratique d’utiliser des ressources existantes. Cependant la question se pose pour les cloches et les lapins. La cloche a une origine plus religieuse que le lapin. Le lapin de pâques nous vient des pays anglo-saxons et germaniques chez qui il est le symbole de fertilité et de renouveau. Du coup c’est le lapin qui apporte les œufs de Pâques.
Quant aux cloches, les églises au Moyen-Age, avaient pour interdiction de sonner les cloches entre le Jeudi Saint et le dimanche de Pâques. Selon la tradition, les cloches se remettaient donc à sonner et déposaient, à leur retour de Rome où elles s’étaient faites bénir par le Pape, des oeufs de Pâques dans les jardins.
Comme toutes les autres sucreries, le chocolat étaient interdit pendant le Carême. Les œufs offerts à Pâques se sont au fil du temps, ornés de décors appliqués sur leur coquille.
Et c’est au XVIIIe siècle que les alsaciens et les allemands commencèrent à les recouvrir de chocolat. Au XIXe, on les vide de leur contenu pour le remplacer par du chocolat. L’apparition des moules en cuivre ou en fer étamé, et l’amélioration des techniques du travail du chocolat démocratise alors les œufs tout en chocolat.
La Xicolatada, c'est une tradition vive de Palau-de-Cerdagne, un village situé sur le plateau cerdan. Vous ne trouverez nulle part ailleurs une telle célébration, qui est vraiment une manifestation caractérisant ce village.
Il faut savoir qu'elle est vieille de plus de 300 ans. Ça se fête tous les ans, le 16 août, plus exactement au lendemain du 15 août. En Catalogne, le 15 août était autrefois un jour de fête (d'ailleurs, de nos jours de nombreux magasins sont encore fermés ce jour-là). Les habitants avaient parfois un peu abusés du bon vin et le 16 au matin il avait une bonne "Gueule de bois". Pour la faire partir, il tentait de se faire offrir par le chocolatier du village un bon chocolat chaud, ce qui était, parait-il, un excellent remède. D'ailleurs nous l'entendons encore dire de nos jours. D'années en années, les habitants prirent l'habitude d'aller quémander leur chocolat chaud, et depuis quelques années une association municipale se fait l'écho de la tradition en organisant, avec l'aide de la municipalité, une distribution de chocolat chaud, tous les 16 août à 11h du matin précise. A présent, ce breuvage se fait dans de grands chaudrons, sous un feu de bois. En 2007, on en a consommé 800 litres, pour un total de 3000 personnes abreuvées. Il faut dire que cette fête attire pas mal de touristes.
Précisons enfin qu'on ne devient pas élaborateur de chocolat chaud facilement à Palau. Vu que les organisateurs sont les héritiers de la tradition tricentenaire, il existe une sorte de confrérie, les "Mestres xicolaters" (Maître chocolatier), dont les recettes se transmettent en secret et dont l'ordonnancement n'est jamais acquise par avance.
La sardane est un ensemble de danses et de musiques traditionnelles catalanes. Elle se danse en cercles, parfois en cercles concentriques (jusqu'à 3 cercles les uns dans les autres). Pour faire une sardane correcte, il faut être assez nombreux, les cercle sont plutôt larges. Elle obéit à des règles de composition musicale très strictes, ce qui imposent aux danseurs d'être extrêmement attentifs. Si vous avez l'occasion de suivre une sardane, observez les bien, vous verrez qu'ils comptent leurs pas !
Traditionnellement les danseurs sont en costume catalan : ils portent la "barretina" (couvre-chef), la "faixe" (ceinture), et les "vigatanes" (espadrilles). La musique est jouée par une "cobla", formation traditionnelle composée essentiellement d'instruments à vent aux noms exotiques : "Tibla", "Flaviol", etc. Là aussi les membres des coblas sont vêtus à la catalane.
Des festivals de sardanes sont régulièrement organisés dans tous les pays catalans. De nos jours il s'agit plutôt de festivals à vocation touristiques, mais il est très facile de voir des sardanes beaucoup moins touristiques durant les applecs (fêtes votives) Ces fêtes sont d'ailleurs souvent finie par un repas convivial nommé "Germanor", signifiant "de fraternité".
L'article de la Casa Pairal :
Danse la plus populaire de Catalogne, c'est elle qui clôt toutes les fêtes. Elle se danse en ronde, au rythme de la cobla, l'orchestre catalan.
Le costume traditionnel porté par les danseurs est composé de la barretina (coiffe masculine), la faixa (ceinture en flanelle, rouge pour les jours de fête), la coiffe catalane (en dentelle, pour les femmes), la mantille (châle), les vigatanes (espadrilles).
Les vigatanes ont des semelles à l'origine en tresse nattée, aujourd'hui en caoutchouc et garnies de rubans pour le laçage. La vraie vigatane est noire. D'origine espagnole, elle fut introduite en France au XIXe siècle, généralisée par l'arrivée du coton. Lorsque sa production était manuelle, il ne se faisait pas plus de trente paires par jours. Les ateliers de St Laurent de Cerdans sont réputés pour leur savoir-faire. Malheureusement cet artisanat meurt, concurrencé par les productions industrielles de Catalogne du Sud.
(la photo est exceptionnellement en couleur pour bien mettre en valeur les couleurs des tenues des caparutxas)
Une tradition qui se perpétue depuis 1461 à Perpignan. Elle attire chaque année une foule immense de curieux et de touristes qui viennent de tout le département et même hors des frontières.
Il s'agit d'un cortège religieux qui se passe chaque année tous les vendredis saints juste avant pâques à Perpignan. Son point de départ commence à l'église Saint Jacques et se termine à la Cathédrale Saint Jean (je ne sais pas si le déroulement est toujours le même ).
C'est une procession qui relate la passion du Christ. Elle consiste à porter et des "misteris" d'un poids qui varie entre 30 et 40 kg par pénitents appelés les "Caparutxas". Ces misteris sont portés en général par 4 caparutxas voire 6 perfois qui défilent dans les rues de Perpignan. Il y a en plusieurs et certains sont portés par des femmes. Les pénitents défilent souvent pieds nus dans les rues de perpignan. Ils sont habillés principalement en rouge ou en noir .
Leur tenue est spécifique il s'agit de porter une coiffe pointue, appelée caperutxa, mais on appelle ainsi toute la tenue. Elle est rouge pour le regidor qui au début de la procession agite une cloche impressionnante pour symboliser la mise à mort, et noire pour le pénitent. Les femmes sont vêtues de noir coiffées généralement d'un foulard en dentelle sur la tête.
C'est une tradition qui mérite d'être vue au moins une fois dans sa vie que l'on soit croyant ou pas .
Voila pour exemple une vidéo. Il y en a tellement mais j'ai trouvé que celle-ci mets bien en valeur les différentes étapes de cette procession de la Sanch
La san Jordi (Saint Georges en Français) est une fête catalane qui a lieu le 23 avril, jour de la Saint Georges. La tradition veut que ce jour là on offre une rose et un livre. Coutume mariant le livre et la rose, le savoir et la beauté, celle-ci voulait que les hommes offrent une rose aux femmes, et les femmes, un livre aux hommes. La fête du livre vient de l'idée d'un éditeur barcelonais, de célébrer le jour de la mort presque en même temps de Cervantès et de Shakespeare (deux génies de la littérature mondiales ) le 23 avril 1616.
Mais la légende catalane nous raconte aussi qu'un horrible dragon à la tête de serpent semait la terreur dans toute la région de la catalogne. Un jour il s'attaqua aux habitants de Barcelone. mais les attaques, à coups de flèches des habitants le repoussèrent. Il alla se réfugier dans un caverne et se mit à attaquer et à dévorer toutes les personnes qu'il rencontrait. Tout le monde avait peur, mais il fallait pourtant s'en débarrasser, tout le monde refusait de le combattre, pourtant il fallait bien que quelqu'un se dévoue. Ce fut Jordi, un beau et valeureux chevalier qui s'y attaqua. Après un long combat Jordi parvint à enfoncer la lance entre les écailles de l'horrible dragon. Lorsqu'il coupa la tête de la créature, il fait jaillir une quantité de roses. C'est donc à partir de ce jour là que les catalans offrent des roses et des livres à leurs bien aimées.
Source : Jean Maydat (ACG 120)
LES JOURS DE LA "VIEILLE"
Voici une pure légende de tradition catalane comme on les aime.
Il s'agit d'une vieille bergère qui gardait son troupeau dans les Aspres ou le Vallespir (dans les Pyrénees Orientales). Nous sommes juste à la fin de l'hiver (le 30 mars) et au début du printemps, car on considérait déja que les premiers jours d'avril était le printemps. Celle -ci malgré les incertudes du mois de mars, se flattait d'avoir préservé son troupeau à l'abri du froid, elle était ravie de son exploit, et sûre d'elle, voyant les premiers rayons de soleil, se disant que l'hiver été enfin fini, décida de sortir son troupeau. Du contentement, elle se mit à narguer le mois de mars, et avec ironie elle lui dit en catalan :
- « En despit de març marcell son acampat totes les meues fedes i anyells »
« En dépit de mars si fantasque j’ai préservé et élevé tous mes agnelets.»
Mars vexé et très en colère, demanda au mois d'avril :
" Abril gentil, deixa-me’n un, deixa-me’n dos, deixa-me’n tres i un que tinc faran quatre, i totes les ovelles de la vella vull pernabatre »
" Gentil avril, prête-moi un jour, prête-moi deux jours, prête-moi trois jours et celui qui me reste feront quatre car je veux de tous les agnelets de la vieille de mort raidir les pattes. »
Son souhait fut réalisé, et le mois d'avril lui prêta ses trois jours tant demandés. Et c'est alors que tout se déchaine, froid glacial grêle, giboulées, vent violent et tempête de neige, à tel point que le troupeau de la vieille bergère ne résiste pas, et tous ses moutons moururent de froid.
Voici donc la lengende des jours de la Vielle. Bien sûr depuis ces temps anciens la colère du mois du mars s'est apaisée, mais il ne faut jamais oublier que du 31 mars au 4 avril, on peut avoir de beaux désagréments.....
Dans la Rome antique comme chez les Celtes, le premier Mai était le jour où les célébrations florales en l'honneur des Dieu atteignaient leur paroxysme. Les premiers dédiaient cette journée à la Déesse Flora tandis que les seconds dansaient autour d'un chêne pour chasser les mauvais esprits. Et tout naturellement, ils prenaient du muguet avec eux puisqu'ils attribuaient à ces clochettes blanches le pouvoir de porter bonheur. Le 1er mai était aussi le jour où les navigateurs repartaient pour de longs périples en mer. Il leur fallait donc beaucoup de bonheur pour affronter les sautes d'humeur du grand bleu.
La tradition d'offrir du muguet pour le 1er mai semble un peu s'être perdue par la suite, mais refait surface en 1560. Ce jour-là, l'histoire nous raconte que le chevalier Louis de Girard de Maisonforte offre un brin de muguet de son jardin au Roi Charles IX en visite dans la Drôme. L'année suivante, le roi offrit du muguet à chacune des dames de la cour. La tradition reprenait vie. Les aléa de l'histoire ont sans doute perturbé la perennité de cette coutume. Pourtant, elle a bien fait les choses en rappelant l'existence de cette plante porte-bonheur à plusieurs reprises. Et notamment à trois reprises.
La première a eu lieu le 1er mai 1895 lorsque Jeanny Cook offre à son ami, le chanteur Félix Mayol un bouquet de muguet. Celui-ci monte sur scène avec quelques brins accrochés à sa boutonnière et entame une brillante carrière couronnée par le succès en 1902 avec son célèbre « Viens poupoule ». Le chanteur portera cette fleur porte-bonheur comme un emblème.
Le second fait historique participant au maintien de la tradition du muguet le premier mai arrive peu de temps après en 1900. Les grands couturiers parisiens organisent une fête où chaque dame reçoit un brin de muguet. Les clientes, séduites par le geste, en offrent à leur tour à leur propre cliente. L'effet boule de neige est en marche. Le troisième et dernier fait historique est relatif à la fête du travail proclamé en 1941 par le général Pétain. Il décide de remplacer l'églantine rouge, trop symbolique de la gauche, par le muguet blanc comme emblème de cette journée.
Il est étrange de constater que le muguet, de tout temps, ait été pris et offert comme porte-bonheur quand on sait que cette plante est en fait toxique lorsqu'elle est ingérée. Cela ouvre la porte sur de nombreuses réflexions parmi lesquelles celle-ci : le bonheur serait-il donc si précieux qu'il faudrait le manipuler avec précaution ?
Voici une autre coutume très importante pour nos ancêtres, les vetements et les costumes. comment étaient-ils habillés ? Comment ont évolué les modes ? etc
Dans ce PDF que vous pourrez télécharger vous découvrirez beaucoup de choses intéressantes. Je ne peux pas citer la personne à l'origine de ce fichier, car je n'ai pas eu d'informations. Si vous la connaissez veuillez s'il vous plait m'en informer afin que je la cite dans les sources. (merci d'avance)
La rousquille est une spécialité catalane, mais que l'on peut trouver de l'autre côté de la frontière franco-espagnole.
En Espagne, les rosquillas sont des beignets ou des biscuits cuits au four aux différents parfums et nappages, ayant en commun leur forme d’anneau. La rousquille catalane est quant à elle un biscuit tendre et fondant en forme de tore, enrobé d'un épais glaçage blanc parfumé au citron ou à l’anis.
Le nom "rousquille" ou son équivalent espagnol rosquilla provient de rosca qui signifie « couronne » en castillan comme en catalan.
Origine
Un pâtissier d’ Amélie-les-Bains, Robert Seguela, aurait eu l’idée en 1810 d’enrober les rosquillas d’un glaçage de sucre et de remplacer le citron par de l'anis, recette à l'origine de la rousquille moderne. La rousquille catalane a donc une forme plus fixe. Il s’agit d’un biscuit à pâte sableuse en forme de Tore, mesurant de 6 à 8 cm de diamètre et 2 à 3 cm d'épaisseur. Des versions « mini » existent également. Ce gâteau est reconnaissable par son épais enrobage blanc parfumé au citron ou à l’anis. On en trouve en Espagne et dans le Roussillon.
Très populaire au xixe siècle, la rousquille est fabriquée depuis par des artisans pâtissiers-confiseurs du Vallespir :
À Arles-sur-Tech, la famille Touron produit des rousquilles ainsi que d'autres pâtisseries traditionnelles depuis 1850.
À Perpignan, la biscuiterie LOR, était spécialisée dans la fabrication de produits catalans et de la rousquille, et avait remporté de nombreux prix internationaux. Fondée en 1874, elle est liquidée puis rachetée en 2013 par son concurrent, la société Confiserie Le Tech située à Cabestany (près de Perpignan).
Il ne vous manque plus qu'à surveiller le passage du "Rousquillet" (Le marchand de rousquilles)
LA COURSE AU BOEUF A ESPERAZA
Une coutume locale avait lieu au début du XXème siècle à Espéraza surtout, avec la célèbre course des boeufs. Cette fête consistait à faire courir une vache "Un boeuf" dans les rues d'Espéraza avant qu'elle finisse à l'abattoir.
L'animal était attaché par les cornes comme on le voit sur la photo, avec une corde assez longue tenue parfois par plusieurs hommes. Toute la population, les enfants sortaient dans les rues pour participer a cette course.
On lui mettait sur le dos une sorte de fagot recouvert d'une peau, qui provoquait des frottements énervant la vache ou le boeuf, ce qui la faisait courir ou charger tout le long de son parcours. Cette course durait jusqu'à épuisement du boeuf, ou alors il était amené à l'abattoir. Les gens du village parait-il ne voulait pas manger de boeuf si celui - ci n'avait pas couru.
Cette tradition n'existe plus hélas, mais il est bon d'en parler afin que les plus jeunes en ait connaissance.
Cette animation populaire se déroulait aussi à Quillan
Si quelqu'un en connait un peu plus sur cette tradition n'hésitez pas à me contacter, afin qu'on améliore cet article.
Le Carnaval de Limoux se déroule dans cette commune de l'Aude pendant trois mois, ce qui en fait le plus long carnaval du monde.
De janvier à mars, pendant les week-ends et la semaine folklorique, des bandes de carnavaliers animent la ville au son de la musique traditionnelle.
A la différence des autres carnavals, celui-ci n’est pas un spectacle avec des corsos fleuris ou des défilés de chars. C’est avant tout une fête populaire où le public participe aux festivités.
Un peu d'histoire
Le Carnaval de Limoux est une tradition vieille de plus de 400 ans. Il est en effet célébré depuis 1604.
Ces festivités tirent leur origine d’une coutume encore plus ancienne. Au XIVe siècle, les meuniers célébraient la remise de leurs redevances au monastère de Prouille le jour du Mardi-gras ; accompagnés par des ménétriers, ils parcouraient la ville en lançant des dragées et de la farine. Ils dansaient des farandoles au son du hautbois et des tambours.
Ce carnaval, devenu un événement incontournable de la région, se caractérise aujourd’hui par des sorties de "bandes" sur la place principale de la ville.
Traditions
Le char de Sa Majesté Carnaval est reçu le premier dimanche des festivités par les "meuniers" vêtus d'un bonnet, d'une blouse et d'un pantalon blancs, d'un foulard rouge, chaussés de sabots et tenant à la main un fouet.
Pendant dix semaines, entre l'épiphanie et le mercredi des cendres, des bandes de carnavaliers ou fécos (regroupés par corps de métier, quartier, âge) mènent tour à tour la musique lors de sorties autour de la Place de la République.
Tous les samedis et dimanches pendant le Carnaval de Limoux et le jour du mardi gras, ces bandes costumées et masquées vont de café en café, accompagnées par une quinzaine de musiciens jouant des airs typiquement limouxins.
Une journée de carnaval se compose de 3 sorties :
• la sortie de 11 heures est consacrée à un thème pris dans l'actualité locale, nationale, voire internationale et tourné en dérision
• la sortie de 17 heures se fait sur des airs moins rapides et dans un costume choisi par l'ensemble de la bande
• la sortie de 22 heures est la plus solennelle.
Contrairement aux fécos, les goudils sont des personnes masquées qui suivent la bande derrière les musiciens. Ils ne peuvent pas se mélanger avec la bande. Dans ces groupes, tous les déguisements sont autorisés.
Le dernier dimanche, Sa Majesté Carnaval est brûlé après avoir été jugé. Le jugement est rendu en occitan lors de la Nuit de la Blanquette. A cette occasion, la chanson Adiu paure Carnaval est reprise par les fécos et le public.
Je vous invite à découvrir une vidéo de la page Facebook de La Maison Du Carnaval datant de 1947 en cliquant sur ce lien (même si vous n'avez pas de compte Facebook) :
Il y a fort longtemps, Valcebollère connut une invasion de sauterelles venues d'on ne sait où ! Elles dévastèrent toutes leurs récoltes, notamment leur blé, leur légumes, toutes leurs cultures. Les habitants étaient désespéres, car il suffisait qu'un incident se produise, comme des intempéries par exemple, pour que leur récolte soit perdue et par conséquent, se retrouveraient en difficuté pour faire vivre leur famille. Donc, une invasion de sauterelles etait un fléau pour ces malheureux gens.
Les habitants prièrent de toute leur force Saint barnabé afin qu'il puisse préserver leur récolte et ils lui construirent une chapelle. La legende dit que Saint Barnabé touché par leur geste et par leur foi, chassa les sauterelles et fit en sorte que tout redevienne dans l'ordre pour ces braves gens.
Superbe site, articles bien classés, il y en a pour tout les gouts. Merci Généaflo.
Gloria B
2.jeannette | 28/04/2018
Bonjour Madame,
Je viens de lire votre article sur les jours de la vieille. Je suis moi même d'origine catalane, et je me souviens très bien que mon père et mes grands parents, m'avaient parlé de cette légende quand j'étais enfant. Ca m'a rappelait des bons souvenirs. Merci pour ces bon moments de lecture.
3.Soizic | 26/08/2017
Très ludique ! Bravo !
Des informations qui peuvent s'avérer utiles en ce qui concerne l'étude des cultures d'autrefois.
J'ai l'immense honneur de vous annoncer la sortie de mon second ouvrage, intitulé : Et si le secret de Rennes le Château était dans la généalogie ?
Ce livre relate l’histoire familiale et la généalogie de trois abbés, trois amis, officiant dans les paroisses voisines de Rennes le Château.
Et si tous ces protagonistes, en plus du secret qui les liait, avaient peut-être un lien familial entre eux ? Qui sont-ils ? Vous allez le découvrir sans tarder !
Vous le trouverez :
- Sur le site des Editions Alexandra de saint-Prix en cliquant : ici
- Il est aussi disponible dans toutes les librairies francophones sur commande, mais aussi internet, (Amazon, Cultura, Fnac, etc)
- Vous le trouverez aussi, mais aussi à la maison de la presse de Quillan, au tabac presse de Couiza, à l'espace culturel du Centre Leclerc de Limoux, mais aussi à la boutique des chercheurs de Rennes le Château et bien sûr à Carrefour Market d'Ur
Gloria B