
BÉRANGER SAUNIÈRE (1852-1917)
Bérenger Saunière, fils de Joseph Saunière et de Marguerite Madeleine Hugues, est originaire de Montazels, un petit village de la Haute Vallée de l'Aude. Il est devenu célèbre pour l'énigmatique affaire du trésor de Rennes-le-Château, une histoire fascinante mêlant mystère et ésotérisme. De nombreux ouvrages et sites internet ont exploré les multiples facettes de cette affaire.
Plutôt que de revenir sur ces récits bien connus, mon travail s'est concentré sur un aspect souvent négligé : sa généalogie personnelle et familiale. Dans mon livre Et si le secret de Rennes-le-Château était dans la généalogie ?, j'explore les liens familiaux de Saunière et mets en lumière des connexions inédites avec d'autres figures majeures de l'affaire.
Je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous pour découvrir l’ascendance de l’abbé Saunière.
Arbre beranger sauniere 1 (1.13 Mo)
Découverte d'un nouveau lien de parenté entre les familles Gélis et Saunière
Je viens de découvrir un nouveau lien de parenté entre les familles Gélis et Saunière. Si vous avez lu mon livre intitulé Et si le secret de Rennes-le-Château était dans la généalogie ?, vous avez sans doute remarqué une dualité presque constante, avec des personnages récurrents tels que deux abbés Bigou, deux abbés Saunière, deux abbés Boudet, deux abbés Gélis, etc. De plus, des liens de parenté persistent entre certains des protagonistes de cette affaire familiale à Rennes-le-Château.
Un nouveau lien entre les familles Pagès, Gélis et Saunière
Mes recherches généalogiques récentes m'ont conduit, par pur hasard, à découvrir un nouveau lien de parenté entre les familles Pagès, liées à la fois aux Gélis et aux Saunière.
Nous savons qu'une nièce de l'abbé Gélis, prénommée Marie-Antoinette Malot, était mariée à Joseph Pagès, originaire du village de Coustaussa. Ensemble, ils eurent au moins deux enfants, dont un, Ernest Achille Frédéric Pagès, qui fut un temps accusé du meurtre de son oncle, Antoine Gélis. Ernest Achille épousa par la suite Léocadie Justine Denarnaud.
Le nom "Denarnaud" est bien connu, puisqu'il est celui de la servante de Saunière, et il apparaît également dans la famille Gélis, établissant ainsi un nouveau lien de parenté entre toutes ces familles.
Par ailleurs, un autre membre de la famille Pagès se retrouve dans la généalogie de Saunière. En effet, Bérenger Saunière avait une sœur, Mathilde Joséphine Saunière, qui épousa Jean-François Oscar Pagès. De leur union naquirent deux filles, Fernande et Berthe, qui portaient le nom de Pagès et étaient donc les nièces de Bérenger Saunière.
Un ancêtre commun confirmé
Ces recherches m'ont poussé à approfondir mes investigations afin de déterminer s'il existait un lien de parenté entre ces deux branches Pagès. Certains pourraient objecter que cela semble peu probable, car la famille Pagès de Coustaussa et celle de Montazels semblaient distinctes.
Cependant, après plusieurs mois d'analyse, il apparaît que ces deux familles partagent un ancêtre commun : Antoine Pagès et Bernadette Bausso, originaires de Montazels. Ce couple constitue l'origine des deux lignées Pagès qui se retrouvent impliquées dans les liens avec les familles Gélis et Saunière.
Ainsi, selon le célèbre adage : "Nous sommes tous cousins". Ce nouvel élément vient renforcer l'idée d'un réseau familial dense lié à l'affaire de Rennes-le-Château, et il ouvre la porte à de nouvelles pistes de recherche.
Arbre ancetre commun pages (24.7 Ko)
AUTRE LIEN DE PARENTE CONFIRME

Dans le paragraphe précédent, il était mentionné que le neveu de l'abbé Antoine Gélis, Ernest Achile Pagès, avait épousé une jeune fille du nom de Léocadie Justine Denarnaud. Cependant, aucune information ni aucune filiation n'apparaissaient jusqu'à présent permettant de faire une comparaison entre Marie Denarnaud, notre servante bien connue, et cette jeune fille portant le même nom.
Après des recherches plus approfondies et une consultation des registres d'état civil, il apparaît que Léocadie Justine Denarnaud est née à Rennes-les-Bains, tout comme son père Philippe. L'ascendance de cette famille Denarnaud remonte ainsi à Pierre Denarnaud (1703) et Marie Péchou, les ancêtres les plus anciens mentionnés dans cet arbre généalogique.
Ce couple eut deux enfants : François, qui donnera l'ascendance de Léocadie Denarnaud, et Jean-Pierre, son frère, qui aura une fille qui épousera Pierre-Jean Olivier. Le frère de ce dernier, Antoine Olivier, épousera quant à lui Anne Denarnaud. Ce dernier n'est autre que l'arrière-grand-père de Marie et va constituer la descendance de notre chère servante.
Nous en concluons que Léocadie Justine Denarnaud et Marie Denarnaud étaient cousines, comme le montre la fiche ci-jointe ci-dessous, bien qu'il est possible qu'elles n'aient jamais eu connaissance de ce lien de parenté. Une question demeure cependant : se connaissaient-elles ?
Lien de parente entre les deux familles Denarnaud
Mais, Je réagis sur l'article de l'indépendant, car la date de classement de la route en départementale est beaucoup plus ancienne (cf site https://teuliere.github.io/perso-felix-armand/perso-felix-armand.html)
Elle a même été classée en route nationale à la fin du XIXe siècle.