LE COLPORTEUR
Quelques mots sur ce métier aujourd'hui disparu qui me tient à coeur car j'ai quelques ancêtres qui l'étaient.
Le mot colporteur vient de l'origine du mot Col porteur (personne qui porte sa charge sur le col ou le cou).
Ils étaient des marchands ambulands et proposaient des marchandises à domicile. Ils sillonnaient les villes et les villages et même les hameaux les plus éloignés à leur gré, d’autres avaient des itinéraires plus précis. Généralement habillé d'un veste de couleur brun ou bleu et d'un chapeau afin de se protéger du soleil ou du froid selon la saison, parfois aussi il peut recouvrir sa tête d'un Coltin , qui était un accessoire protégeant le cou et les épaules.
C’était un travail est particulièrement pénible, car il devait transporter plusieurs dizaines de kilos,marcher par tous les temps, et faire beaucoup de kilomètres. Il risquait aussi de se faire dépouiller en chemin, et la plupart du temps il devait dormir à la belle étoile
Le colporteur arrivait bien souvent à pied, (car la plupart d’entre eux n'avaient pas les moyens de s'acheter un âne pour transporter sa marchandise) portant avec lui, car une grosse caisse en bois appelée aussi « marmotte » pleine de marchandises, qu'il posait aussitôt entré pour soulager ses épaules, et ensuite il déballait ses articles.
À une époque où la population était très majoritairement rurale, le colporteur proposait un large éventail de produits dans lesquels parfois il se spécialisait : des livres, des bulletins, des journaux, du tissu et du linge, de la toile et des rubans, de la mercerie, des images d'Épinal, des estampes, des fleurs artificielles, des objets en fer blanc, des remèdes, pommades et potions, la bonne aventure, la coutellerie, des colifichets et des jouets, des objets exotiques, etc. Mon ancêtre entre autre vendait des produits en chocolats et de l’alimentation.
Parfois lorsque c’était l’heure de manger on lui offrait bien volontiers le couvert
Il apporte aussi les nouvelles
On sait bien qu’à cette époque , il n’y avait ni radio, ni télévision et c’était alors le colporteur qui avait un rôle de « colportage » en apportant des nouvelles obtenues au cours de son voyage, cancans de village, mariage ou décès dans les villages environnant, ou bien des vénèments politiques ou autres etc….
Malheureusement Avec l’évolution de la vie, le progrès, l’amélioration des routes et des moyens de circuler et l’exode rural, le métier de coloprteur ont mis un terme à cette profession.
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Un douellier
Je viens de découvrir un métier de mon arrière arrière grand père qui m'a surprise, car je ne connaissais pas ce métier, je n'en n'avais jamais entendu parler.
Joseph, est le troisième fils de Joseph, Génis, Jean dit "Jean", scieur de long et cerclier et de Payrou Françoise. Il est né le 28 décembre 1848 à Arles sur Tech, dans la région du vallespir (Pyrénées Orientales). Comme ses deux frères, il était donc douellier. Lorsqu'on fait des recherches sur ce métier sur internet, on ne trouve pas grand chose mise à part des noms de famille qui porte le même nom. Mais lorsque par exemple on tape douelles, alors là on découvre qu'il s'agit de petites pièces de bois de chêne étroites de tailles et de longueur différentes qui lorsqu'elles sont assemblées entre elles, nous donnent l'agréable surprise d'obtenir un tonneau. Il faut de très longs mois pour faire sécher ces douelles appelées aussi douves et les utiliser. Ensuite c'est au tour du tonnelier d'assembler ces morceaux de bois afin de constituer le tonneau et pour finir comme aussi j'ai pu découvrir dans ma généalogie de les assembler par des cerclages, d'où mes autres ancêtres cercliers que j'ai trouvé aussi.
C'était donc ça le métier de mon arrière arrière grand père Joseph ! Enfin j'avais découvert son métier qui m'a intrigué quelques temps.
J'ai été ravie de partager avec vous, en quelques lignes le métier de mon arrière arrière grand père ! Et vous ? avez eu un ou des ancêtres douelliers dans votre arbre généalogique ?
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Fabrice E.